« Les animaux sont des membres de la famille à part entière », nous explique Delphine Blaya, adjointe au maire de Dijon déléguée, notamment, à la protection animale. Dire adieu à son compagnon à quatre pattes est toujours une étape douloureuse, surtout quand les moyens manquent. S’il est désormais possible de faire une crémation individuelle (puis de conserver l’urne), c’est souvent l’option collective qui est choisie pour des raisons financières. Et si enterrer son animal est également autorisé, il faut pour cela posséder un grand jardin (la loi imposant une distance de plus de 35 mètres d’une habitation ou/et d’un point d’eau). Chose difficile à Dijon. Reste les cimetières animaliers, peu nombreux en France ; une alternative qui serait, selon l’élue, moins coûteuse. L’un est en projet à Dijon.