Une jeune femme brûlée vive à Lagny-sur-Marne, un incendie mortel dans le tunnel du Mont-Blanc, des milliers de civils massacrés pendant les guerres de Yougoslavie… Ces affaires, vous en avez sûrement entendu parler ces dernières années.
Qu’elles soient élucidées ou non, elles ont mobilisé des centaines de personnes, policiers, gendarmes, magistrats, mais aussi des médecins légistes.
A la demande d’une autorité judiciaire, ils interviennent sur les scènes de crime ou les lieux de l'accident pour identifier les victimes, déterminer l’heure du décès ou bien la cause de la mort. Ainsi, leur travail est bien souvent nécessaire à la résolution de ces enquêtes.
Mais loin des clichés véhiculés par les séries américaines, ces experts ne sont pas seulement des spécialistes de la mort. Près de 90% de leur activité tourne en effet autour des personnes vivantes, victimes de violences, placées en garde à vue ou même détenues.
En France, ils sont peu nombreux à exercer ce métier qui fascine : 161 d’après une étude du Centre national de gestion (le CNG) réalisée en 2021.
Egora a choisi de leur donner la parole dans son tout nouveau podcast « Le rapport du légiste ». Dans chaque épisode, un praticien reviendra sur une affaire marquante de sa carrière.